Mercredi des Cendres : imposition !

Des fidèles nombreux se sont rassemblés pour célébrer avec ferveur l’entrée en Carême. Cette célébration renferme un rite antique qu’est celui de l’imposition des Cendres. Le prêtre dit, au même moment : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » ou bien, « convertis-toi et crois à l’Evangile ». Tous prièrent avec foi et espérance pour un engagement personnel qui s’inscrive concrètement dans l’existence de chacun. Le but est de se rapprocher de Dieu en le laissant se rapprocher de nous.

Une réflexion IA pour le Mercredi des Cendres

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui, nous entrons dans une période de carême, marquée par le Mercredi des Cendres, un jour qui nous invite à la conversion, à la réflexion et à la pénitence. Le geste de l’imposition des cendres nous rappelle l’humilité de notre condition humaine, mais aussi la grandeur de l’amour de Dieu pour chacun de nous.

« Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. »
Ces mots, prononcés lors de l’imposition des cendres, sont à la fois un avertissement et un appel à la vérité. Avertissement, parce qu’ils nous rappellent que notre vie sur Terre est éphémère, et que nous ne devons pas nous laisser piéger par les illusions de l’immortalité ou de la grandeur matérielle. Nous sommes poussière, et à la poussière nous retournerons. Rien de ce monde n’est éternel.

Mais ces mots sont aussi un appel à la conversion. En reconnaissant notre fragilité et notre finitude, nous nous ouvrons à la grâce de Dieu. Ils nous rappellent que, malgré notre petitesse, Dieu nous aime et qu’il nous appelle à nous rapprocher de lui, à chercher sa face. La poussière, dans le langage biblique, peut aussi être un symbole de la terre sur laquelle Dieu façonne l’homme. Comme Dieu a donné la vie à l’homme en soufflant dans ses narines, c’est aussi de lui que nous tirons toute notre dignité et notre existence.

Un temps pour la conversion
Le carême est avant tout un temps de conversion, un temps pour se tourner vers Dieu. Ce n’est pas un simple effort de renoncements extérieurs. Non, c’est une invitation à revenir à l’essentiel, à purifier notre cœur, à raviver notre relation avec Dieu. Jésus dans l’Évangile de ce jour nous rappelle que la véritable pénitence ne se fait pas pour les regards des autres, mais dans la sincérité du cœur.

Il nous invite à ne pas faire les choses par ostentation, mais à pratiquer le jeûne, la prière et l’aumône dans la discrétion, dans la simplicité. La conversion commence par un travail intérieur : c’est un acte de repentance sincère, un désir profond de revenir à Dieu, d’accepter son pardon, de renouveler notre vie à sa lumière.

Un temps pour la solidarité
Le carême est aussi un temps pour la solidarité, un temps pour penser aux autres, particulièrement aux plus démunis. Les trois pratiques spirituelles que Jésus recommande — la prière, le jeûne et l’aumône — ont toutes une dimension sociale et fraternelle. Par le jeûne, nous nous détachons de nos besoins matériels pour être plus attentifs aux souffrances des autres. Par l’aumône, nous partageons nos biens, en particulier avec ceux qui en ont le plus besoin. Par la prière, nous entrons en relation avec Dieu, mais aussi avec notre prochain, car dans la prière nous nous reconnaissons tous comme enfants de Dieu.

Un temps pour l’espérance
Enfin, le carême est un temps de préparation à la résurrection, un temps de joie et d’espérance. Le Mercredi des Cendres nous conduit vers Pâques, la grande fête de la victoire du Christ sur la mort. Même si nous sommes invités à regarder notre fragilité et nos péchés, nous ne devons pas nous arrêter à ces réalités, mais les regarder à la lumière de la victoire du Christ. La cendre, qui représente la mort, est également le signe d’une vie renouvelée, car, en elle, nous entrevoyons la lumière de Pâques.

Frères et sœurs, en ce début de carême, ne laissons pas passer cette occasion de nous rapprocher de Dieu. Prenons le temps de faire silence, d’écouter sa parole, de prier, de jeûner, d’accomplir des œuvres de miséricorde. Que ce temps de pénitence et de conversion nous transforme intérieurement et nous prépare à célébrer dans la joie la victoire du Christ sur la mort.

Amen.

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