Depuis quelques années un groupe de fidèles du sanctuaire Sainte-Rita se réunit les mercredis, à 16h, afin d’honorer le patron de l’Eglise universelle, le patron principal du Canada et le patron secondaire de la Congrégation des Oblats de la Vierge Marie.
C’est un moment fort de prière où l’on demande à St-Joseph, l’homme « juste », de soutenir la vie spirituelle de chacun, d’inspirer notre cheminement par son exemple, d’être apte à un discernement quotidien en sachant lire les « signes des temps ». Sans oublier sa mission première soit celle d’être protecteur de l’Eglise durant son pèlerinage sur les routes de ce monde.
D’ailleurs l’Eglise, dans le canon de la messe, a introduit la mention de St-Joseph immédiatement après l’invocation de la Vierge Marie: « Sur nous tous enfin, nous implorons ta bonté : permets qu’avec la Vierge Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, avec saint Joseph, son époux, avec les Apôtres et tous les saints de tous les temps qui ont fait ta joie au long des âges, nous ayons part à la vie éternelle, et que nous chantions ta louange et ta gloire, par ton Fils Jésus, le Christ » [Prière eucharistique II].
N’hésitons-pas à venir voir St-Joseph, surtout dans cette représentation sculturale unique que détient notre sanctuaire. Nous y voyons St-Joseph, bienveillant et protecteur, debout auprès de Marie et Jésus alors qu’il veille sur chacun d’eux -le positionnement debout indique qu’il ne baisse jamais sa vigilance-, sauvegardant ainsi l’intensité des regards lumineux entre la Mère et le Fils, entre le Fils et sa Mère.
St-Joseph, priez pour nous!
Isabelle COUSTURIER, d’Aleteia, le 22 juin 2013 écrivait ce qui suit au moment où le Pape Francois approuve la décision de son prédécesseur et signe le décret qui fait entrer dans trois prières eucharistiques [II – III – IV] le père adoptif de Jésus.
« Placé à la tête de la Famille du Seigneur, saint Joseph de Nazareth a accompli avec générosité la mission reçue de la grâce dans l’économie du salut en tenant lieu de père à Jésus. En adhérant pleinement au mystère salvifique de l’humanité, qui en était à ses débuts, il est devenu un modèle exemplaire de cette généreuse humilité que la foi chrétienne exalte au plus haut point, et un témoin de ces vertus communes, humaines et simples, qui sont nécessaires pour que les hommes deviennent de vertueux et authentiques disciples du Christ. »
Ainsi commence le décret qui reconnaît à saint Joseph le droit de figurer dans les prières eucharistiques.
Cette décision annoncée par le Saint-Siège, le 19 juin, fait suite à une décision mûrie par le pape émérite Benoît XVI et que son successeur, le pape François, a approuvée en signant le décret de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, « Paternas vices » (soins paternels), daté du 1er mai 2013 (fête de saint Joseph artisan).
Par ce décret, le nom de saint Joseph doit désormais figurer dans les prières eucharistiques II, III et IV pour les célébrations de la messe selon la forme ordinaire du rite romain, juste après le nom de la bienheureuse Marie toujours Vierge.
Le décret reconnaît que saint Joseph « prit soin de la Mère de Dieu avec amour, et se dédia avec un joyeux dévouement à l’éducation de Jésus Christ », qu’il est devenu « le gardien des trésors les plus précieux de Dieu le Père », et « le soutien du Corps mystique, c’est-à-dire de l’Eglise, lui que le peuple de Dieu n’a cessé de vénérer tout au long des siècles. »
Il reconnaît également que « dans l’Eglise catholique, les fidèles ont toujours manifesté d’une manière ininterrompue une grande dévotion envers saint Joseph, honorant solennellement et constamment la mémoire de l’Epoux très chaste de la Mère de Dieu et du Patron céleste de toute l’Eglise, tant et si bien que, durant le très saint Concile œcuménique Vatican II, le Bienheureux Jean XXIII prit la décision d’ajouter son nom dans le très vénérable Canon Romain », et proclame que c’est « en ayant présent à l’esprit la communion des saints, qui nous accompagnent dans le cours du temps comme pèlerins en ce monde pour nous conduire au Christ et nous unir à lui » que Benoît XVI a bien voulu « accueillir et approuver les vœux très pieux, formulés par écrit, en provenance de multiples lieux, une décision qui a été confirmée récemment par le Souverain Pontife François. »
La Congrégation a fourni la traduction des formules à dire durant les messes dans les langues modernes occidentales les plus répandues, y compris le français et l’anglais. Le libellé en français des prières eucharistiques II et III se lit ainsi : « avec saint Joseph, son époux… », et pour la prière eucharistique IV, « auprès de saint Joseph, son époux… ». Le libellé en anglais des prières eucharistiques II, III et IV se lit ainsi : « with blessed Joseph, her Spouse… »